SVETA MARLIER, ENTRE ONIRISME ET REALISME

SVETÀ MARLIER ARTISTE PEINTRE ENTRE ONIRISME ET RÉALISME « J’avais un rêve. » Ce rêve, Svetà l’a réalisé et pour qu’elle le raconte, rien ne vaut une visite dans son atelier de la rue Bonaparte, « le petit Marais niçois », comme elle surnomme le quartier. On y découvre ses oeuvres en même temps que l’on rencontre l’artiste et la femme, indissociables l’une de l’autre. Elle est née dans une famille d’artistes. Son grand père, notamment, était un photographe portraitiste reconnu. « Il m’a appris à faire les retouches des photos en noir et blanc. »

Son oncle ukrainien a vu ses oeuvres répertoriées dans plusieurs collections muséales et a travaillé avec le Bolchoï. Tous deux ont été une grande source d’inspiration pour Svetà. Constatant les dons de leur fille pour le dessin, ses parents l’ont tout naturellement orientée vers une carrière artistique ; elle intègrera l’Ecole d’Art de Moscou dès ses 8 ans. Diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts et de l’Ecole de la Cinématographie, elle s’installera à Paris d’abord, à Nice ensuite.

« Lorsque je suis arrivée en France, je me suis inscrite à Penninghen et pour gagner ma vie, je faisais des copies et des portraits, sur commande. » Enfant déjà, alors que son père travaillait en Afrique, Svetà réalisait des portraits, dessinait des animaux. Une suite logique donc pour celle qui, très vite, va rejoindre le sud, son diplôme en poche et, à l’instar d’artistes célèbres, apprécier la lumière et la beauté des paysages de cette terre en bord de Méditerranée.

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