Erik KERN, CES FASCINANTES GRAMINÉES
« Je ne suis qu’un révélateur » assure Erik Kern, plasticien. Depuis plus de trente ans, il s’attache, à travers son travail, à donner une forme de parole aux graminées, ses vecteurs de prédilection. Rencontre avec un artiste épris de nature.
Il vit et travaille à Bouxwiller, une commune du Bas-Rhin. « J’ai beaucoup de chance, j’ai trouvé ma voie » déclare celui qui a fait des graminées son principal - pour ne pas dire - unique sujet. Dans son atelier, pas de tubes, ni de palettes et de pinceaux. Lui glane, classe et range des fétuques, des pâturins, des bromes, du blé, du seigle, de l’orge, de l’avoine, des canches, du millet, du maïs…
Il évoque les épis de blé récoltés à Auvers-sur-Oise, qui portent en eux la mémoire de Van Gogh ou encore les tournesols d’Arles. Ces herbes, mauvaises ou folles, que l’on trouve sur les bords des chemins, dans les vergers féconds ou encore celles, fines et résistantes, qui poussent en montagne. Il donne à toutes le pouvoir de se révéler, sur différents supports (toile, papier, bois, verre, métal…).
« Je réduis en poussière de l’encre issue de l’industrie de l’émaillage et je la propulse ensuite sur un support devant lequel je place les graminées ». Un procédé d’empreintes positives/négatives qui rappelle la technique du pochoir ou du photogramme.
Retrouvez l'intégralité de notre Reportage et ses images ci-aprés : ERIK KERN, CES FASCINANTES GRAMINEES

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