FOCUS : L'ISLANDE
L'équilibre entre respect du patrimoine et besoin de croissance. C’est en 2018 que Pierre-Jean ABRAINI, dans le cadre de ses recherches en régénération urbaine et développement durable, s’est rendu en Islande, au pays des Elfes, pour analyser cette dualité urbain-rural dans ce pays pétri par le glissement permanent des deux plaques tectoniques eurasienne et américaine. Pays où le patrimoine de longue date a créé une histoire partagée entre innovations et préservations. C’est ici un modeste résumé de cette aventure qu’il vous présente aujourd’hui.
L’Islande est une île de 102 000 km2 avec une population de 355000 habitants. C’est-à-dire que les problèmes de préservation et de développement ne se posent pas dans les mêmes termes que dans notre pays, ni d’ailleurs dans tout autre pays d’Europe.
Avec une densité de 3,4 hbts/km2, la France étant à 112 hbts/km2, on découvre un pays où l’empreinte humaine est d’une discrétion exemplaire et ou cette densité reste la plus faible d’Europe.
On remarquera une dizaine de grandes villes principalement regroupées autour de la capitale Reykjavik comprenant pour la plus grande d’entre elles, la capitale, comptant 118000 habitants et pour la plus petite 4400 habitants.
L’histoire de l’Islande est assez récente et commence au IXe siècle avec la découverte de celle-ci par les Vikings. Rapidement, elle devient une colonie du Royaume de Norvège et passe ensuite sous domination danoise. Elle deviendra officiellement indépendante et souveraine en 1918 tout en conservant son attachement au roi du Danemark.
En 1944, lors d’un référendum, plus de 90 % des votants sont favorables à une nouvelle république et la fin de l’union avec le Danemark. L’Islande devient officiellement une République le 17 juin 1944.
Ce n’est pas l’urbanisation qui caractérise cette île, mais bien sa richesse en patrimoines naturels uniques. C’est cette richesse que les Islandais comptent bien continuer à protéger et à valoriser, tout en accueillant des touristes du monde entier émerveillés par ses paysages magiques (1 million de touristes en 2017).
Ce développement exponentiel depuis les années 2000 est aujourd’hui au centre du projet de développement de l’île pour les 30 ans à venir, ce qui va déterminer une stratégie permettant à la fois de préserver, de partager et d’organiser cette fréquentation toujours plus «violente» chaque année, de ces consommateurs de sites naturels vierges.
Retrouvez l'intégralité de notre Focus et ses images ci-aprés : FOCUS N°32
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